Histoire

Il ne savait pas que c’était impossible,
alors il l’a fait !

Une idée de fou, une histoire d’amour

Le rêve qu’un animateur de radio passionné et touche-à tout, Jean-Louis Foulquier fait une nuit en traversant l’esplanade Saint-Jean d’Acre sur le port de La Rochelle : « J’ai trois amours : La Rochelle, la chanson et la fête. J’ai donc décidé de faire la fête à La Rochelle avec le premier Festival de la chanson francophone… C’est pas fou ça ? »

Inspirées des « Francofêtes » québécoises, Jean-Louis Foulquier va créer les Francofolies de La Rochelle. Une fête de la chanson qu’il veut francophone et surtout cosmopolite, où musiciens confirmés fréquenteront les jeunes pousses. La première édition a lieu en juillet 1985. Les suivantes deviendront de éritables pépinières d’artistes francophones.

20 ans plus tard

En 2004, Jean-Louis Foulquier tire sa révérence et passe la main à Gérard Pont. Un homme de télévision succède à un homme de radio, mais surtout deux personnalités atypiques capables des rêves les plus fous.

Du fin fond de sa Bretagne, Gérard Pont grand fan de musique française et anglosaxonne, lance en 1979 le festival Élixir considéré aujourd’hui encore comme précurseur dans de nombreux aspects (programmation, accueil, scènes multiples, commodités…). Bien avant les Vieilles Charrues et autres grands festivals, Elixir surnommé le « Woodstock breton », a programmé jusqu’en 1987 une belle brochette de stars : les Clash, Depeche Mode, Stray Cats, America, Leonard Cohen, The Cure, Téléphone… Début 90, il crée Morgane Production (entreprise bretonne de production télévisuelle et évènementielle) avec son ami de toujours Gérard Lacroix. Ils proposent alors à Jean-Louis Foulquier d’animer l’émission de télévision Capt’ain Café. A l’issue de cette collaboration Foulquier propose à Gérard Pont de lui succéder à la tète des Francofolies.

A partir de 2005, Gérard Pont est donc, avec beaucoup d’enthousiaste, le garant d’une ligne artistique éditoriale fidèle à celle du créateur tout en apportant sa touche personnelle. Il ouvre la programmation aux spectacles jeune public, invite sur scène, lors des « collections particulières » les grands noms oubliés de la chanson ; enfin, boulimique des formats les plus originaux, il crée de nombreuses expériences artistiques en lien avec la littérature, le patrimoine, le cinéma qu’il développe avec l’ensemble de l’équipe.

Les Francofolies de La Rochelle pérennisent et installent, également sous l’impulsion de Gérard Pont, le programme d’accompagnement artistique des jeunes artistes « le Chantier des Francofolies » qui peut se prévaloir d’avoir accueilli Juliette Armanet, Bigflo et Oli, Ben Mazué, Hoshi, Pomme ou encore Zaho de Sagazan au démarrage de leur carrière. C’est également grâce à lui que Les Francofolies franchissent les portes des écoles et insufflent, partout où la culture a besoin de liant, des classes chanson, des chœurs virtuels, soit des dispositifs associant artistes, enseignants et création.

Respect, solidarité, Partage

Le dernier « challenge » des équipes : transformer le modèle des Francofolies, pour en faire un évènement responsable et durable, tout en conservant son identité artistique et culturelle. C’est avec les valeurs de diversité, de respect, de solidarité et de partage que les Francofolies sont certifié ISO 20121 et définissent une politique RSE autour d’un projet dont les objectifs sont :

  • Imaginer un espace ambitieux pour faire vivre les musiques actuelles
  • Permettre aux jeunes talents de faire leurs premiers pas sur scène
  • Construire ensemble un projet social et solidaire
  • Partager nos valeurs avec le plus grand nombre.

En septembre 2024, Gérard Pont propose la direction du festival à  Emilie Yakich et Dimitri Gavenc. Il en conserve la Présidence